Le cycle du dieu noir est une série qui m’occupe depuis de (trop) nombreuses années.
J’étais très motivée à l’époque où j’ai commencé à écrire Le cycle du dieu noir. Je fréquentais assidûment le forum d’écriture CoCyclics pour y faire lire mes extraits et commenter ceux des autres. Je me voyais bien écrire toute la journée plutôt que d’aller vendre des assurances à des clients là où je bossais à l’époque.
J’ai même participé à un speed dating aux Imaginales en 2015 pour le proposer à des éditeurs.
Curieusement, personne n’a voulu de ce mastodonte en 3 tomes, mais peut-être 5, je ne savais pas trop.
J’ai commis l’erreur de l’écrivain débutant : commencer par une saga de fantasy plutôt que par un roman en un seul tome.
D’abord trilogie, la bête a muté, s’est métamorphosée et est devenue un feuilleton littéraire que j’espérais publier un jour, comme mes copines d’écritures publient leurs romans aujourd’hui.
Puis ma vie professionnelle a changé, elle aussi. J’ai quitté mon emploi pour me reconvertir comme artiste indépendante. J’ai dû réorganiser mon quotidien, me former, chercher des clients…
Petit à petit, je me suis éloignée de l’écriture et, à mon grand regret, de mes copines de plume. Je n’avais plus le temps ni l’envie d’écrire.
J’ai accompli une partie de mon rêve : être publiée dans une maison d’édition. Mais pas pour mes mots, non, pour mes illustrations. En effet, ces trois dernières années, j’ai passé mon temps sur un oracle et un tarot pour les éditions Eyrolles.
Aujourd’hui, je rouvre mon fichier après une longue absence. La disponibilité revient et l’envie également.
J’ai arrêté d’écrire pendant près d’un an et demi. Ce n’est pas facile de conjuguer plusieurs facette créatives. Tout comme ce n’est pas facile de tenir deux blogs : le premier sur mon activité d’artiste, le second sur l’écriture de fiction.
La seule solution pour me permettre de jongler facilement entre les deux est de faire l’impasse sur tout ce qui concerne l’optimisation, le SEO et l’aspect stratégique sur l’un des deux. J’ai choisi de faire de cet endroit un journal très simple, très naturel et de ne pas (trop) me soucier du référencement naturel ici.
Il y aura des chassés croisés entre mes deux blogs car il m’est impossible de dissocier complètement mes deux casquettes : artiste et autrice.
Mais revenons au sujet initial.
La reprise de l’écriture du Cycle du dieu noir
La seule façon pour moi d’avancer dans la construction de ce feuilleton est de mettre de côté mes velléités de publication au sein d’une maison d’édition pour cette histoire. Elle est trop vaste, trop complexe et j’y suis trop attachée pour accepter les inévitables coupes, adaptations et changements que demanderait l’éditeur suffisamment téméraire pour accepter Le cycle du dieu noir.
En plus, ce texte est issu d’une longue campagne de JDR maîtrisé par mon cher et tendre Steph. Il participe à l’élaboration du synopsis, lit et commente mes écrits, soumet ses propositions. Le cycle du dieu noir nous est cher et nous le construisons ensemble depuis longtemps.
Je reprends l’écriture en douceur, sans essayer d’avancer tous les jours comme j’avais tendance à le faire auparavant. L’épuisement est fréquent chez les créatifs et encore plus chez les artistes pluriels, comme dirait Florie Vine.
Ma priorité reste la peinture, car j’ai l’ambition d’en vivre pleinement. Mais j’ai besoin d’un havre de repli pour me détendre après le travail et Le cycle du dieu noir est un projet doudou parfait pour ça.
Je veux pouvoir :
- y écrire ce qui me plaît
- prendre plaisir à raconter cette histoire
- affirmer ma plume
Ce feuilleton est imparfait, mais c’est notre gros bébé. C’est important pour moi de le mener à son terme, de connaître la fin des aventures d’Alaia. Et peut-être un jour d’avoir l’esprit libre pour d’autres histoires…
Ça t’a plu ?
Si tu aimé cet article, que tu connais mon travail d’artiste et que tu as envie de soutenir mes créations, tu peux devenir mécène sur Patreon pour le prix d’un café par mois. Que tu le fasses ou pas, merci d’avoir lu ce journal et à bientôt !
Marie-Gaëlle